image
jeudi 24 décembre 2009,

Petits soldats de plomb, éparpillés sur ce terrain de jeu
Ce jeu que l’on appelle la vie, où l’on s’égare
Petits soldats brisés, le plomb glisse, sirupeux
Comme glisse le temps sur nos vies, et nous tue sans crier gare

L’on voudrait savoir ce qui, de là haut, nous commande
Nous, petits soldats brisés, meurtris et sans avenir
On se laisse choir sur le sol, on se sait condamnés à périr
Tout ça pour aller au paradis, qu’ils prétendent

Le temps m’étouffe, le plomb suinte et m’embrume
Je voudrais tant être Or, au milieu de cette abondance grise
Je voudrais connaitre l’amour qui vole et l’alcool qui grise
Mais ce n’est que l’odeur du plomb que je hume

Et tant pis se je dois aller affronter Cerbère
Que ma vie soit pêché et mon œuvre proscrite
Tant pis s’il faut que l’enfer soit mon gite
Tout ce que je veux, c’est quitter cette vie amère

Armée des soldats de l’absurde et du désespoir
Brisés par la vie et rompus à la tache
Réveillez vous, poupées sans panache
Faut-il, pour cela, vous mettre face à un miroir ?

02:40

0 pleur(s)