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dimanche 29 mars 2009,


Plainte d'une plage de sable



Des pas.
Je me retourne, et je vois des pas
Des pas gravés dans le sable
Des traces éphémères de mon passage
Plouf. L'eau les efface
Elle purge le sable de ma visite
Je ferme les yeux.
Je m'imagine, immense étendue de sable
Tu marche sur mon corps
Aïe ! Tu me fais mal. Tu ne marche pas
Tu coures. Tu sautes. Tu t'ébats
Tu me blesses, tu me mutile
Mais je ne parle pas, non, je ne dis rien
Car l'eau me purgera. Elle t'effaceras
Je t'oublierais, car elle m'apaisera
Tu n'es pas la première
Tu ne sera pas la dernière
A avoir m'avoir foulé, blessé
A chaque fois, j'ai attendu l'eau
J'ai souvent cru qu'elle ne viendrais pas
Mais elle est toujours venue. Avec le temps
Le temps. C'est bien cela le problème
Le temps file, le temps pars, le temps s'envole
Le temps efface tes traces, mais le temps n'a pas le temps
De venir effacer toutes les traces
Que vous avez toutes gravé en moi


[Crédit photo : Papa :)]

21:33

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J'ai lu ce livre. enfin, lu. Il y a lomgtemps. Sixième, peut-être ? Je ne me souviens donc plus de l'histoire. Pour autant que je l'ai comprise quand je l'ai lu. Il faudrait que je le relise, d'ailleurs. Mais c'est pas la question. Comme je ne suis pas totalement con, je me souviens quand même du sujet principal. Ledit Dr Jekyll est, je pense, ce que l'ont peut appeler un savant fou. Et, comme un con, il finit par dédoubler sa personnalité. Une mauvaise. Une bonne. Aujourd'hui, on m'a dit quelque chose. Et c'est vrai. J'en suis conscient. Je suis sur ce blog ce que je n'ai pas le courage d'être ailleurs. Mr Hyde sur ce blog anonyme, Dr Jekyll dans ma vie quotidienne. Pas une bonne, une mauvaise personnalité. Non, une vraie, une fausse. La vraie, c'est celle que j'exprime ici, la fausse, celle dans laquelle vous me voyez tout les jours. Comme Stevenson, je crois en une double personnalité en chacun de nous. En vous. Pas une mauvaise, une bonne. Une vraie, une fausse. C'est tout.

15:24

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mercredi 25 mars 2009,

V comme Vie. Vodka. Une vie de vodka. Une vie fade, une vie que je n'aime pas. Non, pas une vie que je n'aime pas. Une vie que je pourrais aimer. Une vie que j'ai envie d'aimer. Une vie que je veux aimer. Une vie que rien, ni personne d'ailleurs, ne me laisse aimer. Une vie que je change a ma manière. Ben oui. Puisque la réalité et la vérité ne sont pas modifiables, eh bien autant en changer la perception. V comme Vodka. Nectar qui me fait vivre par procuration. Nectar qui comble le vide laissé par mes désillusions. V comme vide. Vide comme la vie. Vie... Une vie vide comme un verre vide. Que je remplis de vodka. Pour la changer. Ou en changer la vision. Au moins.

22:27

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dimanche 22 mars 2009,

J'ai envie de dire merde. A tous. Tous mes amis, ou presque. Après tout, je risque quoi ? Me retrouver seul ? Comme si je l'étais pas. Après tout, j'ai jamais recherché la présence des autres. Mais bien-sûr, je ne le ferais pas. Je n'en aurais jamais le courage. Ça me fait bien trop peur. Je ne sais pas pourquoi. Toute façon, j'peux me confier sur ce blog. Personne ne vient dessus. Et quand on vient dessus on sait pas qui je suis. Alors bon. J'vais le dire ici haut et fort. MERDE ! à tous, ou presque.

13:27

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J'ai envie d'écrire, je sais pas quoi, mais j'ai envie d'écrire. Bon, j'ai qu'a écrire sur le beau temps. Le ciel est bleu, le bout de mer que j'aperçois de ma fenêtre donne envie d'aller s'étendre dans le sable, une petite brise fraiche me caresse le dos, un petit oiseau chante, tout est au mieux... Et pourtant, quelque chose me tracasse, m'emmerde. Deux en fait. La première, c'est que j'en ai pris un putain de coup a mon orgueil. Plus qu'un coup, il à été démoli a coups de massue, parce que... je n'arrive pas à accepter... question de fierté, et si vous pigez pas ce que je raconte ou de quoi je parle, allez vous faire foutre, je parle a mon texte, pas a vous. Bon, voilà ça, c'est dit. Ensuite, j'ai découvert un truc... J'aime cette amitié tordue, avec ses coups bas, ses petites piques lancées de part et d'autre... Cette amitié où, pour une raison mystérieuse, je me plait... allez savoir. Ça me fait penser à l'amitié des deux personnages de "Jeux d'enfants". Alors, mon cher commandant des FAR, si jamais tu lis cet article, je te dis que toi et ta petite conne qui "connait ses tables de multiplications" je te rendrais la pareille... en pire :D Allez, fais moi un bisou... Je délire... Salut.

10:46

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jeudi 19 mars 2009,

Un poème ? Qu'est ce qu'un poème ? Une suite de mots ? Comment jugez-vous un poème ? Qu'est ce qui donne à un texte ce petit "plus" qui le rend si spécial ? Spécial ? Aux yeux de qui ? Le texte qui paraitra le plus fade à une personne sera une révélation pour une autre... Pour moi, un poème, c'est une chose de beauté. J'en ai marre d'entendre dire "oui, c'est très beau, mais il y a peu de sens implicite". Pourquoi faudrait-il qu'un poème ait obligatoirement un sens "caché ? Vous voulez tous devenir profs de français, passer vos heures a analyser des textes pour une bande de gosses déchainés ? Libre à vous. Pour moi, un poème c'est une chose de beauté et de sens, mais pas ce sens si profondément caché dans les méandres d'un texte insipide que seul le poète comprendra, je parle de ce sens qui se crée en nous lorsque l'on lit un poème, qui nous enivre et nous transporte, dans lequel nous nous reconnaissons, et qui, à chaque fois que nous lirons le poème, s'éveillera en nous. Pour moi, un poème, c'est une chose de beauté, de sens, et de... poète. Et là, je suis en contradiction totale avec ce que j'ai écrit cinq lignes plus haut. C'est le poète qui, dans ses lignes s'enfouit. Il enfouit une partie de son âme, de ses désirs, de ses sentiments. Mais il l'enfouit de telle manière que lui seul saura comprendre ce qui se cache entre ces lignes, et c'est là toute la nuance : Le sens que cache le poète dans son œuvre n'est compréhensible que par lui, et cela est fait de manière totalement volontaire. Une sorte de transfert, de sauvegarde. Le poète se transfert dans son œuvre, et, lorsqu'il la relira, il se reverra lui même, et, d'une certaine manière, se rassurera. Car le poète, après tout, n'est qu'un homme. Je dirais même, un homme exacerbé. Un homme doté d'une sensibilité telle qu'il a besoin de se rassurer plus qu'un homme lambda. Et c'est en cela que le poète est différent. Mais encore une fois, suis-je un poète ? Faut-il être estampillé Lamartine ou Baudelaire pour être considéré comme un poète ? En toute humilité, et au risque d'aller contre tout ce que m'ont appris mes sacrosaints professeurs, j'ose dire NON ! Qui étaient-t-il si ce n'est des hommes, avec une verve certaine, mais des hommes ! Comme moi, comme vous. Alors, je ne sais si je peux me considérer poète, mais je ne sais pas pourquoi je ne le devrais pas.

Blabla-tros

22:06

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Lisez le texte précédent sur word, la longueur des vers a ici TOUT son sens et son importance.

21:11

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Bonjour
Fleur amie
Fleur voisine
Je te toise et t'observe
Et je surprend mes rêve
J'imagine nos feuilles enlacées
Nos branches folles sont enivrées
Je voudrais avoir une bouche et t'embrasser
Dieu que je voudrais avoir des mains et te toucher
Mes poils se dressent à l'unique idée de te posséder
Mon esprit est embrumé des vapes de l'amour.. non, du désir
Je transpire, mes feuilles se dressent, je halète et je te veux à en mourir
Et mes mains se tendent, mon sang bout, mes sens s'éveillent, nos langues communient !
Mais "pop !" Le nuage éclate et tu dis :
"Bonjour, ami"

20:47

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Orgueil, ego, deux mots qui me sont (malheureusement) très, trop familiers... J'ai, et cela est surement l'une des choses qui m'accable le plus, une bien trop grande estime de moi-même... Dès lors, après chaque déception, je tombe de haut... de très haut. Et je ne m'y prépare jamais. Je me surestime souvent, dans la lignée de mon article précédent. "Mais ? Comment ce connard à peu avoir mieux que moi ?", "Putain, mais j'suis bien plus intelligent qu'elle, d'où c'est qu'elle à des idées avant moi ?". Je n'admet jamais mes torts, et j'ai encore plus de mal a croire qu'une personne ait des idées meilleures que les miennes... Foutue fierté mal placée...
Voilà, coup de gueule poussé, je m'estime plus intelligent, plus malin, que la plupart d'entre vous, et pourtant, je ne le suis surement pas...

20:35

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mercredi 18 mars 2009,

Supérieur ? Vous ne vous êtes jamais senti supérieur aux autres ? intouchables ? Beaucoup trop "bon" pour le commun de ces âmes grouillantes et gigotantes ? N'aspirant à rien, elles vous semblent... pathétiques... Vous, seul, et quelques autres âmes qui, seules, semblent pouvoir satisfaire vos goûts, vos envies, vous satisfaire, en somme. Autour de moi, j'en prend conscience aujourd'hui, je n'ai qu'une multitudes de personnes insignifiantes, insipides, fades. Et de celles ci se détachent une poignée d'individus dont l'intellect et la personnalité semblent satisfaire (car je ne trouve pas d'autre mot) à ma vision de ce que doit être un Homme. Et encore, parmi ces personnes, il faut retrancher la grande masse de ceux que, malheureusement, je ne trouve pas a mon goût, niveau personnalité. Et enfin, je me retrouve avec quelques personnes dont la discussion me satisfait, qui répondent à mon "désir" si je puis dire. Des personnes en qui je peux me reconnaitre. Certain d'entre eux sont des amis, d'autres sont... des compagnons de pensée... Mais bien sur cela ne veux en rien dire que je n'ai pas d'amis en dehors de ceux qui satisfont pleinement a mon ego et à ma recherche de personnes aussi... "moi" que moi ... nombre de mes amis sont classable dans la catégorie des insignifiants. Mais parmi ceux que je peux considérer comme mes... meilleurs amis... dira-t-on, aucun n'est fade, insipide... tous sont autant de personnalités... complémentaires.
Je dis cela sans prétention aucune, car toutes les autres âmes insignifiantes pensent la même chose de toutes les autres âmes insignifiantes...
"on est tous l'âme insignifiante de quelqu'un"

18:18

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Vivi, les poèmes dégoulinant d'amour sont cons, mais j'ai dis que j'allais tout mettre, je met tout :)
Stop et fin.

18:17

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mardi 17 mars 2009,

"Il faut exprimer sur le champ toute vérité qui se révèle, avant que sa lumière ne s’éteigne." - Bashô

Triste vérité. Combien de vers se sont succédés dans mon esprit trop engourdi, manifestés dans mes songes embrumées. Embrumées par quoi ? Le vice ? Ces soirée ou, solitaire, l'alcool coule dans mon gosier, les mots coulent dans mon esprit, qui, incapable de les retenir, coule lui même à terre... irrattrapable. Aujourd'hui, j'y songe et l'idée de ces vers perdus me dégoute, ces vers qui, se présentant a mes songes, étaient comme des apparitions, tant de Vénus émergeant des flots. Et j'ai beau tenter, aucun retour soudain ne viens... Dommage, car la lumière s'éteint vite, bien trop vite.

22:24

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On regarde tous en l’air
Pour voir nos rêves s’envoler
Aujourd’hui, mes rêves s’envolent
Mes rêves et mes espoirs
Mes espoirs dans l’homme
Créature misérable, soumise
J’ai trop longtemps cru,
Cru à ces mensonges sur papiers
Rêvé de l’homme bon et juste
Mais que vois-je, aujourd’hui ?
L’homme cloisonné, enfermé
Enfermé dans ses mensonges
Etouffé par sa vie misérable,
Vaine. Tous mes rêves sont partis
Chantés par tous ces grands hommes
Héros de l’âge tendre, traîtres à la raison
Qui tous, devraient regarder en l’air
Pour voir leurs rêves s’envoler…

21:03

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Sot que j’étais, je t’ai aimé
Au coin de tes lèvres, que voyais-je perler ?
De l’opium, et j’aurais voulu ne pouvoir m’en passer
Amour déçu, et pourtant,
Sot que j’étais, je continuai de t’aimer
Bien mal m’en pris, et le désespoir m’envahi
Je continuai d’y croire, mais quel faible espoir
Un amour de plusieurs ans, ne pars pas en soufflant
Bientôt, le chagrin s’en va, là lucidité est là
Si sot que je fus, comment ai-je pu t’aimer ?
Ce n’est pas de l’opium à tes lèvres, c’est de la cigüe
Et elle ne perle pas, loin de là.
Elle coule.

20:55

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Son regard vitreux
M'observe d'une façon que je ne connais que trop maintenant
Tordue, torve, écœurante, sa bouche s'étire en rictus
Cet homme, ou plutôt devrais-je dire ce sous-homme
S'avance vers moi, l'envie inassouvie se lisant sur ses traits
Ses énormes mains, rudes, froides attrapent mes bras
Mes bras si délicats, promis a mon si cher prince
Soulevée du sol, projetée contre un mur
Voilà le sort réservé à une princesse ?
Mes compagnes dans cette triste aventure m'observent
La pitié se lit sur leurs yeux
Qui sont elles ?
Quelles sont leurs histoires ?
Princesses ? Reines ? Paysannes ?
Toutes anonymes aujourd'hui
Coincées dans une pièce sombre
A la merci d'un tyran à dont l'on ne réfute pas les décisions
Les mains de ce monstre m'immobilisent
Et malhabilement, il cherche la terre promise
Avec toute la dignité dont je suis encore capable, je me redresse
Et lui crache sèchement à la figure
Je n'ai de toute façon plus rien à perdre
Un dernier regard a celles qui furent mes amies
Le temps de quelques jours
Le temps de quelques nuits
Et je m'en vais
A jamais
Car aucune n'est jamais revenue.

20:52

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Ce soir je me sens invincible.
Ce frétillement qui court sur ma peau,
Il me protège. De quoi ?
De tout, tout ce qui n’est pas toi.
Toutes mes pensées sont pour toi.
Et pour l’instant où
Suspendu a tes lèvres, le temps
Cet ennemi qui fuit et qui s’échappe
L’instant où le temps cessera
Sa course folle, pour me permettre
Le temps d’un baiser, de te dire
Ce que mes mots les plus fous
Ne te dirons jamais, et ce que,
Maladroitement, gauchement
Je m’efforce de te dire maintenant
Te dire que je t’aime.

20:35

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Le cœur lourd, le visage chargé
Des traces de mes pleurs amers
Je déambule, seul, perdu, égaré
Dans les dédales du désespoir
Le désespoir de la désillusion
Mordante désillusion que je rencontre,
Sur les chemins sans fin
Les chemins de l’amour déçu
Les chemins de l’espoir brisé
Ces chemins barrés, interdits, sans issue
Ces chemins qui mènent à toi

20:24

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Souvenir unique,

D’une rencontre,

Au hasard d’un parc

Au détour d’une ruelle

Souvenir magique

Qui plonge mon cœur

Dans cette étrange symphonie

Cette symphonie de l’amour

Confuse et pourtant si tendre

Que seul ce souvenir

Sait faire sonner à mes oreilles

Le souvenir de ton regard ;

Ton regard,

Que le temps suspend

Ton regard,

Qui allonge le temps

Ton regard,

Que l’éternité même

N’ôtera à ma mémoire

Souvenir glacial

Car tu ne le partages pas.


20:15

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lundi 16 mars 2009,


On prend les mêmes et on recommence... Tout mes poèmes au même endroit, fini skyblog, ici, c'est mon recueil, ici, tout ce qui est sorti des méandres de mon esprit..
Si vous avez atterri sur ce blog, il y à de fortes chances que vous me connaissiez bien (je dirais même très bien) les présentations semblent donc inutiles, mais pour toute indication : 118 218.
Bonne vie(site)

21:56

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