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vendredi 22 mai 2009,

J'passe une soirée de merde, alors j'vais vous emmerder avec. Je déteste les gens qui jugent. Sans savoir. Sans connaitre. Amis ou pas. Je suis au bord des larmes. Trop de choses. Je suis dépassé par tout ça. Des tas de petites irritations. Accumulées. Depuis des semaines. Des mois. Un an et un mois, précisément. Le déclenchement de cette spirale infernale. A cause d'elle. Oh non, je te hais. Je te hais depuis bien lomgtemps maintenant. Je ne t'ai même pas aimé. C'est juste... juste que tu as tout déclenché. Cette spirale infernale. Tu as tout réussi. Me brouiller avec mes amis. Me faire pleurer. Me faire me détester. Me brouiller avec moi même. La haine bout en moi. Comme le venin bouillait en toi. Il sortait de partout, rongeais le monde qui t'entourais. Je t'ai donné trop d'importance et tes chevilles ont enflées. Mais je ne saurais tout mettre sur tes épaules. Je me suis isolé. Je me suis convaincu que je n'avais cure des autres. Que je pouvais vivre sans eux. Que je pouvais passer outre chagrins et tristesses. Mais après tout, je ne suis qu'un humain. Qui écrit ses pensées. Sans queue ni tête. Mais enfin, je me comprend. Encore heureux. Sinon je serais vraiment a plaindre. Mercie Mme Ecriture. J'ai reussi à refouler mes larmes. Pour combien de temps ? j'en sais rien. On verra bien.

23:03

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dimanche 10 mai 2009,


S eul, je respire enfin la liberté
O pprimé par le poids du monde,
L assé des vétilles du quotidien
I vre de bonheur, d'espoirs et de rêves
T rop longtemps enfermé et cloisonné
U ne flamme s'allume en moi, et m'éclaire
D e sa douce chaleur pleine de promesses
E lle me montre la voie d'une merveilleuse solitude

23:36

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vendredi 8 mai 2009,

Et le bonheur s'évapore, petit à petit, laissant dans l'air des petites gouttes en suspension qui, quand la chance est là, nous effleurent le cœur…

Oui, je le sais, car ce bonheur, ce sont mes larmes, il s'est enfui de moi et maintenant, mon coeur est aride car la fortune ne l'abreuve pas.

Chaque goutte qui coule tout au long de mon corps ne l'atteint pas. Vaste étendue sèche, mon coeur suffoque et n'attend que tes  larmes pour venir l'arroser.


Mais tes larmes, je le sais, tu les as réservées a une autre que moi, fussent-elles de joie ou de désespoir, elles ne couleront plus jamais pour moi...


J'ai longtemps attendu ce jour où tu viendrais pleuvoir sur moi... Seul le tonnerre a grondé, et mon âme s'est embrumée..


Oui, tu le sais, elle s'est embrumée, s'est troublée, elle est noire comme le charbon et te réserve une froide et implacable vengeance.

Mon corps se gèle déjà. La vengeance est un repas qui se mange froid.
J'erre comme un chien de rue dans les dédales de mon âme, à la recherche d'un bonheur qui, tout comme un papillon, s’envole dès que l'on croit l'attraper.


Mais ce bonheur, je ne le trouve pas. Non, il n'y en a plus un iota. Tu l'as emporté dans la folle ronde de ton amour pour cette autre, et tu me laisses aujourd'hui sombre et tranchante comme l'acier, et dans les confins de mon âme et de mon corps j'affûte la lame qui traversera ton coeur.

Le sang coulera, enfin… Et il finira peut-être par arroser mon âme...

Une étrange euphorie l'envahira, et, abreuvée de cet écarlate trésor de guerre, j'irais, une dernière fois, au confessionnal, étaler cela a mon prêtre dans un rire dément, avant de mêler ton sang au mien.

Et je teinterai de mon sang tous les murs de l'église, je procéderai à mon propre baptême et l'onction sera rouge, je laverai mes peines et mon chagrin, avant de laisser enfin couler mes larmes et déposer mes armes...




Fatine, italique, you're genius
Me, normal

20:53

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samedi 2 mai 2009,

Il est interdit d'aimer. Il m'est interdit d'aimer. Il m'est reproché d'aimer. Car... je suis un homme. Non, les hommes non pas le droit d'aimer. Ils ont le droit d'apprécier. De se délecter. De consommer. Jamais d'aimer. L'amour rend aveugle, m'a-t-on dit, et les aveugles rentrent droit dans le mur. Et si ? Et si j'avais envie d'y rentrer dans ce mur. D'y foncer les yeux fermés. Sans airbag. De plonger dans ce gouffre au fond duquel brille cette infime lueur, cet infime espoir, sans filet de sécurité ? Tout ça me dépasse. De beaucoup. Dans quel chemin sombre suis-je en train de m'engager ? La lueur qui brille entre ces ruelles étroites vaut-elle le coup, le coup de se cogner la tête contre les murs de se perdre dans les dédales et dans le labyrinthe qui se présente à moi, de tout laisser à l'entrée, de tout abandonner a l'entrée, sans avoir de quoi rebrousser chemin ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? La minuscule lueur aperçue a l'entrée est elle un immense brasier donc le bûcher brûlera dans l'éternité ou une bougie qui vacillera a la moindre ondulation du temps ? Eh bien oui, je jouerais le jeu, j'irais explorer ces dédales, je plongerais sans me retourner dans le gouffre, je rentrerais dans le mur, pour toi, car je t'aime, oh oui je t'aime et si je viens d'effacer les 5 lignes qui suivent, c'est parce que cet unique mot les résume. Je t'aime, je ne demande qu'a te serrer dans mes bras. T'embrasser. T'aimer. Allume la lumière. Ma lumière.
Come on baby light my fire...

17:40

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