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vendredi 29 janvier 2010,

I.B

Poésie de l’éphémère

Je te vois, gracieuse, tu te meus, derrière la fumée de mon narguilé, je me cache, pour mieux t’observer, toi qui danse avec la grâce des déesses, dans ce vieux bar enfumé. Je me surprends à penser, aux courbes sensuelles que forment ces fumées bleuâtres. Elles tournillent, voluptueuse, puis s’éclipsent dans une dernière révérence. Évaporées. Et insaisissables, comme toi, peut-être. Elles sont pures poésie, cette poésie de l’instant. Cette poésie qui nait d’un éclair et s’évanouit d’un autre. Et tu danses toujours, dans cette étrange lumière douce et tamisée, irréelle. Et je bois, jusqu'à plus soif, jusqu'à l’inconscience. La tête pleine de brumes. Puis la lumière vacille, fragile, projetant des ombres découpées sur tes courbes sensuelles. Encore une gorgée. De ce liquide ambré. Me voilà projeté. Je suis à terre. Je suis à tes pieds, beauté.

22:10

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jeudi 24 décembre 2009,

Petits soldats de plomb, éparpillés sur ce terrain de jeu
Ce jeu que l’on appelle la vie, où l’on s’égare
Petits soldats brisés, le plomb glisse, sirupeux
Comme glisse le temps sur nos vies, et nous tue sans crier gare

L’on voudrait savoir ce qui, de là haut, nous commande
Nous, petits soldats brisés, meurtris et sans avenir
On se laisse choir sur le sol, on se sait condamnés à périr
Tout ça pour aller au paradis, qu’ils prétendent

Le temps m’étouffe, le plomb suinte et m’embrume
Je voudrais tant être Or, au milieu de cette abondance grise
Je voudrais connaitre l’amour qui vole et l’alcool qui grise
Mais ce n’est que l’odeur du plomb que je hume

Et tant pis se je dois aller affronter Cerbère
Que ma vie soit pêché et mon œuvre proscrite
Tant pis s’il faut que l’enfer soit mon gite
Tout ce que je veux, c’est quitter cette vie amère

Armée des soldats de l’absurde et du désespoir
Brisés par la vie et rompus à la tache
Réveillez vous, poupées sans panache
Faut-il, pour cela, vous mettre face à un miroir ?

02:40

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mardi 25 août 2009,

Le meurtrier


Elle se morcelle, cette oppressante chape de plomb qui entrave le ciel, elle se morcèle inexorablement, et de ses fissures surgissent d'inquiétantes légions de corbeaux mais déjà la deuxième lame arrive, elle semble annoncer l'arrivée de l'apocalypse, chassant les pintades dont les chants s'évanouissent a la vue de ces messagers de la mort dont les lamentations déchirent nos âmes. Les oiseaux s'en vont, par centaines, par milliers, vers de meilleurs latitudes. Les cavaliers sont là, chevauchant ces nuages annonciateurs de la tempête, le tonnerre gronde, la ville est prise au piège.. tu n'a plus d'issue, tu es fais comme un rat.. la pluie viendra laver tes pêchés, mais tu emporte dans ta folle ronde, ta folle ivresse des milliers de gens, tu en a déjà emporté des centaines de tes mains, la cité vit dans ta peur, mais aujourd'hui,les dieux ont décidé de te punir, et ils ont décidé que tu souffrirai encore plus en enfer, si tes victimes t'accompagnaient.. tu vois ce que tu as fait, meurtrier sans vergogne. Anonyme au milieu de cette foule, apeurée par ce spectacle divin, infernal, tu sais qu'il est là pour toi, tu es au centre de la pièce.. tu es l'acteur principal,le vent balaie ton visage d'ange, tu es calme au milieu de l'hystérie.. hier il y eu Sodome, demain, l'histoire retiendra cette ville sans nom, vidée de ses habitants... la légende dira que le diable rodais dans ses rues, la mémoire morte saura que l'homme l'a perdue, cette paisible ville... déjà, autour de toi, tu vois les âmes s'envoler, pour le paradis, ce même paradis auquel tu as goûté en éventrant ces jeunes filles... cette jeune fille.. te souviens tu de ses yeux ? et ses cheveux, tu t'en souviens ? leur délicieuse odeur de miel, leurs charmantes et légères boucles.. quel plaisir n'a tu pas pu ressentir, en caressant la courbe de ses seins, tes poils s'en étaient dressés... Tu a aperçu le Paradis, ce jour là.. mais ton éternité, c'est l'enfer, gueux... tu la vois bouillir, cette mer grise et froide, elle n'attend que toi... elle t'accueillera en son sein, tu glissera en ses gouffres amers, tu descendra dans ses courants inhospitaliers.. et tu atteindra l'enfer, et tu ne pourra, cette fois, rien y faire..

05:57

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samedi 15 août 2009,

Entend le fier et puissant appel du muezzin
Cinq fois par jour, il nous dit que Dieu est unique
Et tu es ma Déesse, éclatante dans ta transparente tunique
Tes courbes, sensuelles, envoutent mes sens, ya zine

Sur le papier velouté d'un moleskine, je l'ai prié
Sur les cordes d'un luth, je l'ai chanté
A la bouche d'une amphore, je m'en suis abreuvé
Et à tes oreilles, je voudrais le crier, cet amour enflammé

Je caresserai la courbe de tes seins, Aphrodite éternelle
Je boirai le Tokaj qui perle à tes lèvres pulpeuses
Je serai Midas, et je récolterai de l'or dans tes cheveux jeune pucelle
Mais je serai Socrate, et j'avalerai la ciguë de ton âme, reine dédaigneuse

05:21

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mardi 28 juillet 2009,

Show me the way to the nex whiskey bar

Voyageur des chemins de l'amour,
Je me sur noyé dans l'azur de tes yeux
Brillant comme les plus beaux jours
Et ou je voyais mille et un regards langoureux

M'appellant avec force, j'ai aimé y sombrer
A présent, c'est dans le liquide d'ambre que j'ai fait naufrage
Et pourtant j'aimerais émerger pour te retourner
Afin de tracer une voie d'amour, sans temps ni ombrage


Pourtant maintenant, ma seule voie est celle du désespoir
Ce compagnon qui essuye tout les mirages
Lui, dont les rivages chaque jour me voient choir
Mais le dernier Ferry pour l'Amour à déjà quitté ses rivages

04:21

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dimanche 5 juillet 2009,

ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra. ça m'apprendra.

14:11

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samedi 4 juillet 2009,


15:54

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jeudi 2 juillet 2009,


Ils leur apprennent à tuer. On nous fait lire du Voltaire.
Ils leur apprennent à haïr. On nous apprend la Tolérance.

On leur à appris pendant 15 ans que les juifs étaient des animaux, que les musulmans régneraient en maitres absolus sur terre. Et ban, le 16 mai, boom, 56 morts, 4 attentats. Qu'on en soit ému, c'est une chose. Qu'on en soit surpris, une autre. Quand on apprends à des personnes de 5 à 16 ans à haïr leur prochain, je ne vois pas pourquoi l'on serait surpris qu'un jour, tout cela nous explose -littéralement- à la figure. L'état à crée une génération haineuse, ténébreuse, intégriste. Tout ça pour ? "Contrer la montée de la gauche". L'on accepte de corrompre l'esprit de milliers de jeunes gens pour assurer la sécurité d'un système. Ou comment l'esprit humain est bafoué au profit des "vues intéressées de quelques mauvais citoyens". L'école est le premier lieu de socialisation de l'Homme actuel. Il est alors tout à fait normal que les idées qu'il y engrange le suivent toute sa vie. Alors quand je vois dans le dernier dossier de Telquel qu'on à fait subir à la jeunesse marocaine 15 ans de lavage de cerveau, je ne peut que dire que le pays à subi le juste châtiment de sa paranoïa.

Coup de gueule poussé. Mal, mais poussé.

18:29

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vendredi 22 mai 2009,

J'passe une soirée de merde, alors j'vais vous emmerder avec. Je déteste les gens qui jugent. Sans savoir. Sans connaitre. Amis ou pas. Je suis au bord des larmes. Trop de choses. Je suis dépassé par tout ça. Des tas de petites irritations. Accumulées. Depuis des semaines. Des mois. Un an et un mois, précisément. Le déclenchement de cette spirale infernale. A cause d'elle. Oh non, je te hais. Je te hais depuis bien lomgtemps maintenant. Je ne t'ai même pas aimé. C'est juste... juste que tu as tout déclenché. Cette spirale infernale. Tu as tout réussi. Me brouiller avec mes amis. Me faire pleurer. Me faire me détester. Me brouiller avec moi même. La haine bout en moi. Comme le venin bouillait en toi. Il sortait de partout, rongeais le monde qui t'entourais. Je t'ai donné trop d'importance et tes chevilles ont enflées. Mais je ne saurais tout mettre sur tes épaules. Je me suis isolé. Je me suis convaincu que je n'avais cure des autres. Que je pouvais vivre sans eux. Que je pouvais passer outre chagrins et tristesses. Mais après tout, je ne suis qu'un humain. Qui écrit ses pensées. Sans queue ni tête. Mais enfin, je me comprend. Encore heureux. Sinon je serais vraiment a plaindre. Mercie Mme Ecriture. J'ai reussi à refouler mes larmes. Pour combien de temps ? j'en sais rien. On verra bien.

23:03

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dimanche 10 mai 2009,


S eul, je respire enfin la liberté
O pprimé par le poids du monde,
L assé des vétilles du quotidien
I vre de bonheur, d'espoirs et de rêves
T rop longtemps enfermé et cloisonné
U ne flamme s'allume en moi, et m'éclaire
D e sa douce chaleur pleine de promesses
E lle me montre la voie d'une merveilleuse solitude

23:36

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vendredi 8 mai 2009,

Et le bonheur s'évapore, petit à petit, laissant dans l'air des petites gouttes en suspension qui, quand la chance est là, nous effleurent le cœur…

Oui, je le sais, car ce bonheur, ce sont mes larmes, il s'est enfui de moi et maintenant, mon coeur est aride car la fortune ne l'abreuve pas.

Chaque goutte qui coule tout au long de mon corps ne l'atteint pas. Vaste étendue sèche, mon coeur suffoque et n'attend que tes  larmes pour venir l'arroser.


Mais tes larmes, je le sais, tu les as réservées a une autre que moi, fussent-elles de joie ou de désespoir, elles ne couleront plus jamais pour moi...


J'ai longtemps attendu ce jour où tu viendrais pleuvoir sur moi... Seul le tonnerre a grondé, et mon âme s'est embrumée..


Oui, tu le sais, elle s'est embrumée, s'est troublée, elle est noire comme le charbon et te réserve une froide et implacable vengeance.

Mon corps se gèle déjà. La vengeance est un repas qui se mange froid.
J'erre comme un chien de rue dans les dédales de mon âme, à la recherche d'un bonheur qui, tout comme un papillon, s’envole dès que l'on croit l'attraper.


Mais ce bonheur, je ne le trouve pas. Non, il n'y en a plus un iota. Tu l'as emporté dans la folle ronde de ton amour pour cette autre, et tu me laisses aujourd'hui sombre et tranchante comme l'acier, et dans les confins de mon âme et de mon corps j'affûte la lame qui traversera ton coeur.

Le sang coulera, enfin… Et il finira peut-être par arroser mon âme...

Une étrange euphorie l'envahira, et, abreuvée de cet écarlate trésor de guerre, j'irais, une dernière fois, au confessionnal, étaler cela a mon prêtre dans un rire dément, avant de mêler ton sang au mien.

Et je teinterai de mon sang tous les murs de l'église, je procéderai à mon propre baptême et l'onction sera rouge, je laverai mes peines et mon chagrin, avant de laisser enfin couler mes larmes et déposer mes armes...




Fatine, italique, you're genius
Me, normal

20:53

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samedi 2 mai 2009,

Il est interdit d'aimer. Il m'est interdit d'aimer. Il m'est reproché d'aimer. Car... je suis un homme. Non, les hommes non pas le droit d'aimer. Ils ont le droit d'apprécier. De se délecter. De consommer. Jamais d'aimer. L'amour rend aveugle, m'a-t-on dit, et les aveugles rentrent droit dans le mur. Et si ? Et si j'avais envie d'y rentrer dans ce mur. D'y foncer les yeux fermés. Sans airbag. De plonger dans ce gouffre au fond duquel brille cette infime lueur, cet infime espoir, sans filet de sécurité ? Tout ça me dépasse. De beaucoup. Dans quel chemin sombre suis-je en train de m'engager ? La lueur qui brille entre ces ruelles étroites vaut-elle le coup, le coup de se cogner la tête contre les murs de se perdre dans les dédales et dans le labyrinthe qui se présente à moi, de tout laisser à l'entrée, de tout abandonner a l'entrée, sans avoir de quoi rebrousser chemin ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? La minuscule lueur aperçue a l'entrée est elle un immense brasier donc le bûcher brûlera dans l'éternité ou une bougie qui vacillera a la moindre ondulation du temps ? Eh bien oui, je jouerais le jeu, j'irais explorer ces dédales, je plongerais sans me retourner dans le gouffre, je rentrerais dans le mur, pour toi, car je t'aime, oh oui je t'aime et si je viens d'effacer les 5 lignes qui suivent, c'est parce que cet unique mot les résume. Je t'aime, je ne demande qu'a te serrer dans mes bras. T'embrasser. T'aimer. Allume la lumière. Ma lumière.
Come on baby light my fire...

17:40

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dimanche 26 avril 2009,

A La Création Omnipotente, Omniprésente, Libératrice



"L'alcool est la mère de tous les maux et c'est le plus honteux des maux. "
-
Dans Sunan Ibn-I-Majah Le volume 3, le Livre d'Intoxicants, le Chapitre 30 Hadith No. 3371.
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Indication avant la lecture, en russe, Vodka se traduit par "Petite eau"
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Ô reine de mon esprit, Tyran de mon âme
Les effluves empoisonnés que tu dégages
Me jettent à tes pieds et me charment
Ils m'envoutent et pour cela je te rend hommage

Je t'embrasse de mes lèvres avides
Et dans ma gorge ton nectar coule, il me ressource
Dans mon esprit il remplit le vide
Et, au 3eme baiser, de notre amour je me souviens les sources

Tu inhibe tout et me pousse au vice
Tu me libère et de la création j'effleure la perfection
Et mon Dieu, que j'aime tes sévices
Petite eau, je t'aime, ange ou démon

14:42

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dimanche 19 avril 2009,

Le regard d'une fille vaut mieux qu'un combat perdu d'avance.


Pourquoi je devrais changer le monde ? Pourquoi je devrais bâtir quoi que ce soit ? Pourquoi je devrais aller contre la nature des hommes. Les hommes se détruiront toujours. Jamais ils ne pourrons faire quelque chose de constructif. Jamais le bonheur commun ne sera réalisé. Alors, mon bonheur, je le bâtirais tout seul. Comme un grand. L'humanité ne m'intéresse pas. Elle a une fâcheuse tendance à l'auto-destruction. Je ne combattrais pas pour changer le monde. C'est fatiguant. C'est long. C'est perdu d'avance.

J'ai vomi dans mes cornflakes - Pierrick Servais

23:27

1 pleur(s)
dimanche 12 avril 2009,



Love is love. Right ?


L'amour est l'une de ces choses indéfinissables, qui vous prennent aux tripes et ne vous quittent pas. J'en ai marre d'entendre les gens dire que les Gays (et/ou homo pédés, pédales...) sont des animaux indignes de vivre. L'amour c'est l'amour. Compris ? On est hétéro ou on ne l'est pas. On est homo ou on ne l'est pas. Je ne vois absolument pas la différence. Ceux qui ne méritent pas de vivre, ce sont tout les connards qui fustigent l'homosexualité, qui la dénoncent. Que ça ne leur plaise pas, soit. Mais qu'ils gardent ça pour eux, dans leur petite tête creuse, derrière leurs petites haies bien taillées, dans leur petits salons douillets. Dehors c'est à tout le monde, quoi que l'on soit. Homo, hétéro, musulman, juif, noir, blanc... Deux personnes qui choisissent de s'aimer en ont le droit. On à pas a intervenir dans leurs affaires. On a pas besoin que l'équivalent d'une ville comme Ksar El Kébir se mette en branle pour aller à la "chasse à l'homo". Kif-Kif. Toi. Lui. Moi. Il y a quelques mois, nos chers islamistes ont pointé du doigt une petite fête privée comme il y en a chaque jour des dizaines au Maroc. Les invités avaient décidé de se travestir, sauf qu'une malencontreuse vidéo à atterri sur internet. S'en est suivi ce qui s'en est suivi, lesdits suspects ont failli être lynchés publiquement, sous le regard bienveillant du PJD et de ses comparses, Al Massae, pour ne pas le citer. L'homosexualité n'est pas une tare. C'est un fait. Chacun fait ce qu'il veut. J'ai eu l'occasion de lire Une mélancolie arabe De Abdallah Taïa, et, plus récemment, la lettre publique qu'il écrivit à sa mère dans Telquel. Bouleversant. Mais surtout, ça prouve que l'homosexualité fait partie intégrante de notre pays. Elle est dans le tissu social. Les islamistes les plus acharnés ne réussiront pas a l'évincer du système. Love is love. L'amour est l'amour. Alhob houa alhob. Right ? Je vais quand même tenter de rappeler et/ou de vous apprendre certains trucs :
A Thèbes, dans la Grèce antique, un corps d'armée d'élite (le bataillon sacré) était composé de 150 couples homosexuels. (Oui, la Grèce antique, l'une des plus grandes civilisations de l'histoire)
Certains des plus grands artistes de l'histoire furent homosexuels (Oscar Wilde, Freddy Mercury, pour ne citer qu'eux)
En 29 ans, plus de 4000 personnes homosexuelles ont été exécutées en Iran pour ce "crime"
La plupart des pays arabos-musulmans condamnent l'homosexualité et au moins 6 d'entre prévoient pour cela la peine capitale
5 à 10% de la population est homosexuelle. Soit de 1.5 à 3M de marocains et de 300M à 600M de personnes de part le monde. Ça fait beaucoup, non ? :)

(Ah ouai aussi, pour me mettre à l'abri PHYSIQUEMENT, je tiens absolument pas à me faire tabasser pour un écrit, je suis hétéro.)

Je signe, aussi :
Nizar I.Z
16 ans
Marocain, élevé dans un milieu hétéro, musulman, TOLÉRANT.

23:55

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UN SOURIRE

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter,ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres

Raoul Follereau

22:59

3 pleur(s)
mercredi 1 avril 2009,

"Un grand poète, un vrai grand poète, est le plus prosaïque des êtres. Mais les poètes inférieurs sont les plus charmeurs des hommes. Plus ils riment mal, plus ils sont pittoresques. Le simple fait d’avoir publié un livre de sonnets de second ordre, rend un homme parfaitement irrésistible. Il vit le poème qu’il ne peut écrire ; les autres écrivent le poème qu’ils n’osent réaliser."

Oscar Wilde - Le Portrait de Dorian Gray

Quelle phrase. Lourde de sens. Lourde de réalité. Lourde de vérité. Non pas que je me considère comme un poète. Encore moins comme un vrai grand poète. Mais j'ai peur. Peur d'être cet être prosaïque. Qui vit par procuration. Qui écrit ce qu'il ne fait pas. Qui ne fait pas ce qu'il écrit. J'ai peur...

23:28

3 pleur(s)
dimanche 29 mars 2009,


Plainte d'une plage de sable



Des pas.
Je me retourne, et je vois des pas
Des pas gravés dans le sable
Des traces éphémères de mon passage
Plouf. L'eau les efface
Elle purge le sable de ma visite
Je ferme les yeux.
Je m'imagine, immense étendue de sable
Tu marche sur mon corps
Aïe ! Tu me fais mal. Tu ne marche pas
Tu coures. Tu sautes. Tu t'ébats
Tu me blesses, tu me mutile
Mais je ne parle pas, non, je ne dis rien
Car l'eau me purgera. Elle t'effaceras
Je t'oublierais, car elle m'apaisera
Tu n'es pas la première
Tu ne sera pas la dernière
A avoir m'avoir foulé, blessé
A chaque fois, j'ai attendu l'eau
J'ai souvent cru qu'elle ne viendrais pas
Mais elle est toujours venue. Avec le temps
Le temps. C'est bien cela le problème
Le temps file, le temps pars, le temps s'envole
Le temps efface tes traces, mais le temps n'a pas le temps
De venir effacer toutes les traces
Que vous avez toutes gravé en moi


[Crédit photo : Papa :)]

21:33

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J'ai lu ce livre. enfin, lu. Il y a lomgtemps. Sixième, peut-être ? Je ne me souviens donc plus de l'histoire. Pour autant que je l'ai comprise quand je l'ai lu. Il faudrait que je le relise, d'ailleurs. Mais c'est pas la question. Comme je ne suis pas totalement con, je me souviens quand même du sujet principal. Ledit Dr Jekyll est, je pense, ce que l'ont peut appeler un savant fou. Et, comme un con, il finit par dédoubler sa personnalité. Une mauvaise. Une bonne. Aujourd'hui, on m'a dit quelque chose. Et c'est vrai. J'en suis conscient. Je suis sur ce blog ce que je n'ai pas le courage d'être ailleurs. Mr Hyde sur ce blog anonyme, Dr Jekyll dans ma vie quotidienne. Pas une bonne, une mauvaise personnalité. Non, une vraie, une fausse. La vraie, c'est celle que j'exprime ici, la fausse, celle dans laquelle vous me voyez tout les jours. Comme Stevenson, je crois en une double personnalité en chacun de nous. En vous. Pas une mauvaise, une bonne. Une vraie, une fausse. C'est tout.

15:24

1 pleur(s)
mercredi 25 mars 2009,

V comme Vie. Vodka. Une vie de vodka. Une vie fade, une vie que je n'aime pas. Non, pas une vie que je n'aime pas. Une vie que je pourrais aimer. Une vie que j'ai envie d'aimer. Une vie que je veux aimer. Une vie que rien, ni personne d'ailleurs, ne me laisse aimer. Une vie que je change a ma manière. Ben oui. Puisque la réalité et la vérité ne sont pas modifiables, eh bien autant en changer la perception. V comme Vodka. Nectar qui me fait vivre par procuration. Nectar qui comble le vide laissé par mes désillusions. V comme vide. Vide comme la vie. Vie... Une vie vide comme un verre vide. Que je remplis de vodka. Pour la changer. Ou en changer la vision. Au moins.

22:27

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dimanche 22 mars 2009,

J'ai envie de dire merde. A tous. Tous mes amis, ou presque. Après tout, je risque quoi ? Me retrouver seul ? Comme si je l'étais pas. Après tout, j'ai jamais recherché la présence des autres. Mais bien-sûr, je ne le ferais pas. Je n'en aurais jamais le courage. Ça me fait bien trop peur. Je ne sais pas pourquoi. Toute façon, j'peux me confier sur ce blog. Personne ne vient dessus. Et quand on vient dessus on sait pas qui je suis. Alors bon. J'vais le dire ici haut et fort. MERDE ! à tous, ou presque.

13:27

0 pleur(s)

J'ai envie d'écrire, je sais pas quoi, mais j'ai envie d'écrire. Bon, j'ai qu'a écrire sur le beau temps. Le ciel est bleu, le bout de mer que j'aperçois de ma fenêtre donne envie d'aller s'étendre dans le sable, une petite brise fraiche me caresse le dos, un petit oiseau chante, tout est au mieux... Et pourtant, quelque chose me tracasse, m'emmerde. Deux en fait. La première, c'est que j'en ai pris un putain de coup a mon orgueil. Plus qu'un coup, il à été démoli a coups de massue, parce que... je n'arrive pas à accepter... question de fierté, et si vous pigez pas ce que je raconte ou de quoi je parle, allez vous faire foutre, je parle a mon texte, pas a vous. Bon, voilà ça, c'est dit. Ensuite, j'ai découvert un truc... J'aime cette amitié tordue, avec ses coups bas, ses petites piques lancées de part et d'autre... Cette amitié où, pour une raison mystérieuse, je me plait... allez savoir. Ça me fait penser à l'amitié des deux personnages de "Jeux d'enfants". Alors, mon cher commandant des FAR, si jamais tu lis cet article, je te dis que toi et ta petite conne qui "connait ses tables de multiplications" je te rendrais la pareille... en pire :D Allez, fais moi un bisou... Je délire... Salut.

10:46

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jeudi 19 mars 2009,

Un poème ? Qu'est ce qu'un poème ? Une suite de mots ? Comment jugez-vous un poème ? Qu'est ce qui donne à un texte ce petit "plus" qui le rend si spécial ? Spécial ? Aux yeux de qui ? Le texte qui paraitra le plus fade à une personne sera une révélation pour une autre... Pour moi, un poème, c'est une chose de beauté. J'en ai marre d'entendre dire "oui, c'est très beau, mais il y a peu de sens implicite". Pourquoi faudrait-il qu'un poème ait obligatoirement un sens "caché ? Vous voulez tous devenir profs de français, passer vos heures a analyser des textes pour une bande de gosses déchainés ? Libre à vous. Pour moi, un poème c'est une chose de beauté et de sens, mais pas ce sens si profondément caché dans les méandres d'un texte insipide que seul le poète comprendra, je parle de ce sens qui se crée en nous lorsque l'on lit un poème, qui nous enivre et nous transporte, dans lequel nous nous reconnaissons, et qui, à chaque fois que nous lirons le poème, s'éveillera en nous. Pour moi, un poème, c'est une chose de beauté, de sens, et de... poète. Et là, je suis en contradiction totale avec ce que j'ai écrit cinq lignes plus haut. C'est le poète qui, dans ses lignes s'enfouit. Il enfouit une partie de son âme, de ses désirs, de ses sentiments. Mais il l'enfouit de telle manière que lui seul saura comprendre ce qui se cache entre ces lignes, et c'est là toute la nuance : Le sens que cache le poète dans son œuvre n'est compréhensible que par lui, et cela est fait de manière totalement volontaire. Une sorte de transfert, de sauvegarde. Le poète se transfert dans son œuvre, et, lorsqu'il la relira, il se reverra lui même, et, d'une certaine manière, se rassurera. Car le poète, après tout, n'est qu'un homme. Je dirais même, un homme exacerbé. Un homme doté d'une sensibilité telle qu'il a besoin de se rassurer plus qu'un homme lambda. Et c'est en cela que le poète est différent. Mais encore une fois, suis-je un poète ? Faut-il être estampillé Lamartine ou Baudelaire pour être considéré comme un poète ? En toute humilité, et au risque d'aller contre tout ce que m'ont appris mes sacrosaints professeurs, j'ose dire NON ! Qui étaient-t-il si ce n'est des hommes, avec une verve certaine, mais des hommes ! Comme moi, comme vous. Alors, je ne sais si je peux me considérer poète, mais je ne sais pas pourquoi je ne le devrais pas.

Blabla-tros

22:06

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Lisez le texte précédent sur word, la longueur des vers a ici TOUT son sens et son importance.

21:11

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Bonjour
Fleur amie
Fleur voisine
Je te toise et t'observe
Et je surprend mes rêve
J'imagine nos feuilles enlacées
Nos branches folles sont enivrées
Je voudrais avoir une bouche et t'embrasser
Dieu que je voudrais avoir des mains et te toucher
Mes poils se dressent à l'unique idée de te posséder
Mon esprit est embrumé des vapes de l'amour.. non, du désir
Je transpire, mes feuilles se dressent, je halète et je te veux à en mourir
Et mes mains se tendent, mon sang bout, mes sens s'éveillent, nos langues communient !
Mais "pop !" Le nuage éclate et tu dis :
"Bonjour, ami"

20:47

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Orgueil, ego, deux mots qui me sont (malheureusement) très, trop familiers... J'ai, et cela est surement l'une des choses qui m'accable le plus, une bien trop grande estime de moi-même... Dès lors, après chaque déception, je tombe de haut... de très haut. Et je ne m'y prépare jamais. Je me surestime souvent, dans la lignée de mon article précédent. "Mais ? Comment ce connard à peu avoir mieux que moi ?", "Putain, mais j'suis bien plus intelligent qu'elle, d'où c'est qu'elle à des idées avant moi ?". Je n'admet jamais mes torts, et j'ai encore plus de mal a croire qu'une personne ait des idées meilleures que les miennes... Foutue fierté mal placée...
Voilà, coup de gueule poussé, je m'estime plus intelligent, plus malin, que la plupart d'entre vous, et pourtant, je ne le suis surement pas...

20:35

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mercredi 18 mars 2009,

Supérieur ? Vous ne vous êtes jamais senti supérieur aux autres ? intouchables ? Beaucoup trop "bon" pour le commun de ces âmes grouillantes et gigotantes ? N'aspirant à rien, elles vous semblent... pathétiques... Vous, seul, et quelques autres âmes qui, seules, semblent pouvoir satisfaire vos goûts, vos envies, vous satisfaire, en somme. Autour de moi, j'en prend conscience aujourd'hui, je n'ai qu'une multitudes de personnes insignifiantes, insipides, fades. Et de celles ci se détachent une poignée d'individus dont l'intellect et la personnalité semblent satisfaire (car je ne trouve pas d'autre mot) à ma vision de ce que doit être un Homme. Et encore, parmi ces personnes, il faut retrancher la grande masse de ceux que, malheureusement, je ne trouve pas a mon goût, niveau personnalité. Et enfin, je me retrouve avec quelques personnes dont la discussion me satisfait, qui répondent à mon "désir" si je puis dire. Des personnes en qui je peux me reconnaitre. Certain d'entre eux sont des amis, d'autres sont... des compagnons de pensée... Mais bien sur cela ne veux en rien dire que je n'ai pas d'amis en dehors de ceux qui satisfont pleinement a mon ego et à ma recherche de personnes aussi... "moi" que moi ... nombre de mes amis sont classable dans la catégorie des insignifiants. Mais parmi ceux que je peux considérer comme mes... meilleurs amis... dira-t-on, aucun n'est fade, insipide... tous sont autant de personnalités... complémentaires.
Je dis cela sans prétention aucune, car toutes les autres âmes insignifiantes pensent la même chose de toutes les autres âmes insignifiantes...
"on est tous l'âme insignifiante de quelqu'un"

18:18

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Vivi, les poèmes dégoulinant d'amour sont cons, mais j'ai dis que j'allais tout mettre, je met tout :)
Stop et fin.

18:17

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mardi 17 mars 2009,

"Il faut exprimer sur le champ toute vérité qui se révèle, avant que sa lumière ne s’éteigne." - Bashô

Triste vérité. Combien de vers se sont succédés dans mon esprit trop engourdi, manifestés dans mes songes embrumées. Embrumées par quoi ? Le vice ? Ces soirée ou, solitaire, l'alcool coule dans mon gosier, les mots coulent dans mon esprit, qui, incapable de les retenir, coule lui même à terre... irrattrapable. Aujourd'hui, j'y songe et l'idée de ces vers perdus me dégoute, ces vers qui, se présentant a mes songes, étaient comme des apparitions, tant de Vénus émergeant des flots. Et j'ai beau tenter, aucun retour soudain ne viens... Dommage, car la lumière s'éteint vite, bien trop vite.

22:24

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On regarde tous en l’air
Pour voir nos rêves s’envoler
Aujourd’hui, mes rêves s’envolent
Mes rêves et mes espoirs
Mes espoirs dans l’homme
Créature misérable, soumise
J’ai trop longtemps cru,
Cru à ces mensonges sur papiers
Rêvé de l’homme bon et juste
Mais que vois-je, aujourd’hui ?
L’homme cloisonné, enfermé
Enfermé dans ses mensonges
Etouffé par sa vie misérable,
Vaine. Tous mes rêves sont partis
Chantés par tous ces grands hommes
Héros de l’âge tendre, traîtres à la raison
Qui tous, devraient regarder en l’air
Pour voir leurs rêves s’envoler…

21:03

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Sot que j’étais, je t’ai aimé
Au coin de tes lèvres, que voyais-je perler ?
De l’opium, et j’aurais voulu ne pouvoir m’en passer
Amour déçu, et pourtant,
Sot que j’étais, je continuai de t’aimer
Bien mal m’en pris, et le désespoir m’envahi
Je continuai d’y croire, mais quel faible espoir
Un amour de plusieurs ans, ne pars pas en soufflant
Bientôt, le chagrin s’en va, là lucidité est là
Si sot que je fus, comment ai-je pu t’aimer ?
Ce n’est pas de l’opium à tes lèvres, c’est de la cigüe
Et elle ne perle pas, loin de là.
Elle coule.

20:55

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Son regard vitreux
M'observe d'une façon que je ne connais que trop maintenant
Tordue, torve, écœurante, sa bouche s'étire en rictus
Cet homme, ou plutôt devrais-je dire ce sous-homme
S'avance vers moi, l'envie inassouvie se lisant sur ses traits
Ses énormes mains, rudes, froides attrapent mes bras
Mes bras si délicats, promis a mon si cher prince
Soulevée du sol, projetée contre un mur
Voilà le sort réservé à une princesse ?
Mes compagnes dans cette triste aventure m'observent
La pitié se lit sur leurs yeux
Qui sont elles ?
Quelles sont leurs histoires ?
Princesses ? Reines ? Paysannes ?
Toutes anonymes aujourd'hui
Coincées dans une pièce sombre
A la merci d'un tyran à dont l'on ne réfute pas les décisions
Les mains de ce monstre m'immobilisent
Et malhabilement, il cherche la terre promise
Avec toute la dignité dont je suis encore capable, je me redresse
Et lui crache sèchement à la figure
Je n'ai de toute façon plus rien à perdre
Un dernier regard a celles qui furent mes amies
Le temps de quelques jours
Le temps de quelques nuits
Et je m'en vais
A jamais
Car aucune n'est jamais revenue.

20:52

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Ce soir je me sens invincible.
Ce frétillement qui court sur ma peau,
Il me protège. De quoi ?
De tout, tout ce qui n’est pas toi.
Toutes mes pensées sont pour toi.
Et pour l’instant où
Suspendu a tes lèvres, le temps
Cet ennemi qui fuit et qui s’échappe
L’instant où le temps cessera
Sa course folle, pour me permettre
Le temps d’un baiser, de te dire
Ce que mes mots les plus fous
Ne te dirons jamais, et ce que,
Maladroitement, gauchement
Je m’efforce de te dire maintenant
Te dire que je t’aime.

20:35

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Le cœur lourd, le visage chargé
Des traces de mes pleurs amers
Je déambule, seul, perdu, égaré
Dans les dédales du désespoir
Le désespoir de la désillusion
Mordante désillusion que je rencontre,
Sur les chemins sans fin
Les chemins de l’amour déçu
Les chemins de l’espoir brisé
Ces chemins barrés, interdits, sans issue
Ces chemins qui mènent à toi

20:24

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Souvenir unique,

D’une rencontre,

Au hasard d’un parc

Au détour d’une ruelle

Souvenir magique

Qui plonge mon cœur

Dans cette étrange symphonie

Cette symphonie de l’amour

Confuse et pourtant si tendre

Que seul ce souvenir

Sait faire sonner à mes oreilles

Le souvenir de ton regard ;

Ton regard,

Que le temps suspend

Ton regard,

Qui allonge le temps

Ton regard,

Que l’éternité même

N’ôtera à ma mémoire

Souvenir glacial

Car tu ne le partages pas.


20:15

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lundi 16 mars 2009,


On prend les mêmes et on recommence... Tout mes poèmes au même endroit, fini skyblog, ici, c'est mon recueil, ici, tout ce qui est sorti des méandres de mon esprit..
Si vous avez atterri sur ce blog, il y à de fortes chances que vous me connaissiez bien (je dirais même très bien) les présentations semblent donc inutiles, mais pour toute indication : 118 218.
Bonne vie(site)

21:56

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